Street art et graffiti à Saint-Malo (2) : la ville

Publié le par Narcisse

Street art et graffiti à Saint-Malo (2) : la ville

Saint-Malo est à 200 km de chez moi et je n'y était jamais allé ! Enfin si : nous avions fait une tentative il y a 32 ans (!), aux vacances d'automne. A cette époque, pas d'Internet. J'écoutais pourtant régulièrement France Inter mais la date du départ de la Route du Rhum m'avait échappé - j'éteignais déjà le poste quand commençait la rubrique "sport". Devant l'affluence, nous avions poursuivi notre route jusqu'au Mont-Saint-Michel… et il a commencé à pleuvoir !

Street art et graffiti à Saint-Malo (2) : la ville

Refroidi (!) par cette expérience, cette idée m'était sortie de la tête depuis. C'est pourtant moi - pour une fois - qui ai proposé une nouvelle tentative pour ces vacances d'hiver 2023. Il faut dire que les temps - et moi - ont changé, et que je savais pouvoir y trouver de quoi assouvir mes envies de street art.

Street art et graffiti à Saint-Malo (2) : la ville

Donc ce mardi 14 février, nous voilà partis, avec une autre idée de ma part : s'arrêter en chemin au cimetière de bateaux de Quelmer (relire ici) en attendant l'heure de pouvoir nous installer dans un hôtel à dix minutes à pied de la ville intra muros.

Street art et graffiti à Saint-Malo (2) : la ville

A 14h15, nous partons à pied en longeant le port de commerce. Nous allons arpenter de façon systématique la plupart des rues avec une technique que j'ai proposé en vrai maniaque que je suis : le périmètre étant bien circonscrit il suffit de tourner en commençant par les rues du pourtour pour en arriver au centre après un circuit en spirale.

Street art et graffiti à Saint-Malo (2) : la ville
Street art et graffiti à Saint-Malo (2) : la ville

Les rues les plus éloignées du centre sont presque désertes. Ça tombe bien, je ne recherche pas forcément de la compagnie quand je me promène, et puis j'aime bien avancer à mon rythme sans avoir à faire la queue : misanthrope et pas grégaire. Nous ne trouverons un peu de foule qu'en arrivant dans les rues les plus commerçantes, et aussi autour de la fête foraine qui a pris ses quartiers au pied des remparts.

Street art et graffiti à Saint-Malo (2) : la ville
Street art et graffiti à Saint-Malo (2) : la ville
Street art et graffiti à Saint-Malo (2) : la ville

Pas mal de petites choses glanées dans cette cité vraiment très chouette. J'aime la simplicité de l'architecture et l'harmonie d'ensemble que je ne trouve pas austère, au moins sous ce beau ciel bleu. Sous le crachin, ça doit être autre chose.

Je n'ai plus beaucoup d'inspiration pour ces gargouilles-berniques…

Je n'ai plus beaucoup d'inspiration pour ces gargouilles-berniques…

Street art et graffiti à Saint-Malo (2) : la ville
Street art et graffiti à Saint-Malo (2) : la ville
Street art et graffiti à Saint-Malo (2) : la ville

Après deux heures et l'impression d'avoir "fait" toutes les rues, nous grimpons enfin sur les remparts. Belles vues sur les îlots alentours.

Souvenirs d'une soirée trop arrosée ?

Souvenirs d'une soirée trop arrosée ?

Street art et graffiti à Saint-Malo (2) : la ville
Street art et graffiti à Saint-Malo (2) : la ville

Vers 17h45, nous commençons à en avoir plein les pattes et nous posons rue de Dinan à "La Belle Epoque", un peu par hasard. Un peu. Décor de surfeurs, reggae en fond musical, ambiance décontractée, pas mal d'habitués apparemment. Et pas cher : le café à 1€50 dans l'intra muros, ça doit être une rareté !

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Inévitables ?…

Inévitables ?…

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Nous passons une petite heure (avec un demi de Coreff à la suite du café) à gribouiller (pour moi) et à chercher un endroit où dîner. Evidemment (!), on n'avait pas pensé que c'est la Saint-Valentin : beaucoup de tables sont déjà réservées.

Piscine (et plongeoir) de Bon-Secours

Piscine (et plongeoir) de Bon-Secours

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Vers 19h30, en désespoir de cause, nous opterons pour la brasserie - pizzeria "le Castello" (qui veut bien nous accueillir) dans le quartier le plus dense en restos le long des remparts. La carte est un peu trop fournie à mon goût, et l'atmosphère assez fraîche. Je choisi une pizza végétarienne et un verre de Bardolino rouge (puis un second). Pas horrible mais pas top non plus. Retour à l'hôtel à 21h, bilan : 200 photos !

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Le lendemain, je me réveille - comme à mon habitude - à 5h25 mais je résiste jusqu'à 8h : je ne peux pas aller bidouiller sur l'ordi dans la cuisine ! Douche, petit déj pour tenir jusqu'au soir et à 9h30, c'est parti, direction le port de commerce pour une chasse aux fresques qui ont été peintes lors des différentes sessions de la biennale Teenage Kicks.
Nous tournons un peu en rond entre le Boulevard Duguay Trouin et le Sillon à la recherche de "proies"… dont beaucoup n'existent plus après que la Compagnie des Pêches a été repeinte sans même préserver des œuvres qui ne datent pourtant que d'octobre 2022 !

Street art et graffiti à Saint-Malo (2) : la ville

Je dois admettre que la partie "hors les murs" offre bien moins d'intérêt que l'intra muros. Je n'y ai pas retrouvé cette unité architecturale typique du centre historique. Et sans les petits (ou grands) cailloux semés par Teenage Kicks, j'aurais même carrément trouvé cette balade sans intérêt… enfin, pas plus que Lorient quoi !
Vers 12h30, petite bière au Tabac à l'angle des avenue Aristide Briand et Boulevard Gambetta, histoire de faire le point. Nous avons déjà bien arpenté, mais le bilan est léger : à peine 70 photos.

Street art et graffiti à Saint-Malo (2) : la ville
Street art et graffiti à Saint-Malo (2) : la ville
Street art et graffiti à Saint-Malo (2) : la ville

Nous décidons de retourner en bord de mer, mais du côté du Sillon. Après avoir "regardé la mer", nous repiquons vers le sud-ouest, avenue Moka puis Anita Conti. Nous logeons dans le quartier de Saint-Servan, nous allons donc vers ce "bourg". Bon, une rue principale pleine de boutiques (dont une sur deux est une agence immobilière), rien de bien folichon.

Nous avons vu pas mal d'oriels, mais pas autant qu'à Lille.

Nous avons vu pas mal d'oriels, mais pas autant qu'à Lille.

Sonnette condamnée... ou pas

Sonnette condamnée... ou pas

Nous descendons vers la plage du Bas Sillon… et nous posons (à nouveau) au Bac O'Sablons. J'ai le dos qui commence à tirer, et les pieds aussi. Pause-bronzette.

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Code couleur à respecter ?

Code couleur à respecter ?

Requinqués, nous repassons vite fait par l'hôtel pour nous délester un peu et repartons pour l'intra muros. Nous réservons un resto pour le soir et à 18h, nous revoilà à la Belle Epoque !

Street art et graffiti à Saint-Malo (2) : la ville
Street art et graffiti à Saint-Malo (2) : la ville
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Deux bières et quelques gribouillis plus tard, il est l'heure de rejoindre l'Essence Ciel (tu parles d'un nom !) rue des Cordiers.

Street art et graffiti à Saint-Malo (2) : la ville
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Le patron (qui arbore un t-shirt Harley Davidson) est dans mes âges mais fait le double de mon poids, et paraît sympathique. C'est le troisième resto qu'il reprend après avoir passé pas mal de temps à Mimizan. Nous choisissons les chipirons à la luzienne. Il reste pourtant un doute : lui indique qu'il s'agit de "bébés calamars" quand elle penche plutôt pour des seiches. Bon, vérification faite, ce serait bien le nom local des petits calamars. Cela s'avère de toute façon excellent, accompagné d'un verre de Chablis.

Street art et graffiti à Saint-Malo (2) : la ville
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Comme j'ai la dalle (rien avalé depuis le matin sauf trois bières !), j'enchaîne avec une assiette de fromages et un verre de Saint-Emilion ! Café ? Café ! Et voilà qu'on nous apporte un verre de limoncello en plus ! Serions-nous bien vus ou est-ce le cas pour tout le monde ? Pas l'impression que nos voisins y aient eu droit. Cela tient peut-être au fait que j'ai un peu discuté avec le patron (moi qui suis plutôt un ours d'habitude). Il nous apprend qu'il est installé ici depuis un peu plus d'un an et qu'il a fréquenté régulièrement le Festival Interceltique de Lorient dans le passé, notamment lors de l'Héritage des Celtes en 1994 ! Dan ar Braz, ça ne pouvait que nous rapprocher !

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22h, retour hôtel. Au matin, ciel bas et gris : on se félicite de ces deux jours de grand soleil à découvrir cette ville pleine de charme… dont l'intérêt principal se situe tout de même intra muros, avec balade obligatoire sur les remparts, en prolongeant vers l'est et la plage de la Hoguette (et même sûrement au-delà).

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Au prochain épisode, le street art intra muros, et au suivant, les fresques Teenage Kicks.

Publié dans voyages

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