Ginette & Caramel

Little Nemo in Slumberland - Winsor McCay
Dimanche 1er septembre 1907

Bonne fête Valérie !

Ce mois d'avril a commencé en fait le samedi 30 mars par une balade au port de pêche.
Tiens, rue du Bout du Monde, quelques locaux sont ouverts, j'y jette un œil.

Si le premier n'est encombré que de gravats et de vieilles chaises (qui trouveront bien un jour leur place ici), le second est parfaitement propre et recèle quelques beaux graffitis dont je ne parviens pas à déchiffrer la signature : tant pis pour moi !

Au retour, nous passons à tout hasard avenue du Général de Gaulle, une belle surprise nous y attend !

Réunis autour du thème des pirates, nous trouvons Les Oides en pleine action aux côtés de 4 autres artistes (dont deux Chiliens). Je ne reconnais pas Jimmy Stick mais en même temps, je ne connais pas son visage !

Nous partons avant la fin, bien décidés à repasser une fois l'œuvre terminée !

Petit tour au centre : je repère un TATA BZH rue de l'Assemblée Nationale.

Je patienterai jusqu'au surlendemain pour admirer le résultat de "la fresque des pirates".

Une île au trésor par Les Oides

J'apprends sur son Instagram que Jimmy Stick a réalisé cette "piratesse" au côté de Brain Attack. A ma décharge, il n'avait pas encore signé ce lundi 1er avril ! (Quand à Brain Attack. Il n'a eu aucun égard pour la fleur de Etiou !)

Malgré l'ancre, le "pirate" de Kalkv et Ubock me fait penser au masque de "V pour Vendetta", allez savoir pourquoi… En tout cas il me fait beaucoup d'effet.

Je découvre également que Kaz et Sam se sont joints à l'affaire. J'ai également un faible pour les crânes de Kaz.

La suite de la balade se passe autour de la Base. Au-dessus de ce "mais sage" que j'avais déjà vu, un collage de Artjean13 dans le même style que le crâne que j'avais vu juste en face en février.

Je tourne un peu autour du K4…

RCF1 est passé par ici…

Entre ses fantômes et ce tentacule (que j'attribue à Kaz sans en être sûr), deux petits pochoirs par Panchitolindo Pmil (dont j'avais vu les petits chaperons rouges ici et à Redon en 2022.

A côté, nouvelle et très belle œuvre de Zigma Dgd

Un peu plus loin, Etiou s'est fait une place entre les Oides et Jef Graffik, espérant sans doute que sa fleur ne subisse pas tout de suite le sort de celle de l'Avenue Général de Gaulle.

Je grimpe à l'intérieur du bâtiment mais pas grand chose à voir si ce n'est ne vue plongeante sur la fascinante fresque de la mer.

En revenant vers la voiture, je découvre un autre collage de Artjean13 déjà en partie déchiré.

Le mercredi 3, passage au centre : nouveau collage de Boudette, déclaration d'amour à la ville.

Dimanche 7 avril, balade Kerguélen-Le Pérello. Je reprends au passage les tulipes de ALU sur la plage de l'anse du Stole…

… et elle me propose de repasser par l'ancienne fourrière au retour. En face des Forges Le Béon (réduite à un tas de gravats), un graffiti pas si moche dont je n'identifie pas le ou les auteurs.

Puis un autre que j'avais déjà vu de loin.

Allez, il est temps d'y retourner.

Je reprends quelques photos pour remplacer celles que j'avais "perdues" le mois dernier.

En observant de plus près ce super héros façon "Surfer d'argent", je m'aperçois qu'il est venu recouvrir une fresque assez pessimiste de Diaspora que j'avais vue dans le bouquin de Gwenaël Dréan.

Je reprends également des détails et des vues générales de la fabuleuse "fresque apocalyptique" de Kaz et Ezra.

Et je passe dans la seconde partie de ce lieu impressionnant…

… pour y refaire des photos de la "fresque des civilisations disparues", les précédentes ayant disparu elles aussi !
Les artistes se sont vraiment dépassés, je me revois à Abou Simbel en 1991 !

En sortant, je jette un coup d'œil rapide dans les environs. Graffiti pas si moche de Desk, qui gribouille par ailleurs un peu partout en moins esthétique…

… et je peux enfin prendre en entier sans bagnole devant (on est dimanche)le rideau de fer collectif "Loriangeles" où je lis des signatures familières (Samp, Snobe, RCF1, Lez  et d'autres moins.

Ce mois d'avril commence donc de belle manière : autant de choses en une semaine, il va encore falloir couper en plusieurs parties.