Cette année-là #30 : 1991

Publié le par Narcisse

Cette année-là #30 : 1991
(La maison de pain d'épice - Hubert Mounier / Cleet Boris)

(La maison de pain d'épice - Hubert Mounier / Cleet Boris)

"Cette année-là" commence par un événement assez exceptionnel (pour moi) pour la première fois je me balade en campagne dans la neige ! Impression magique, en plus du silence.
Aux vacances de printemps je retourne pour trois jours partager mes quelques rudiments de musique avec un groupe de stagiaires BAFA à Batz-sur-Mer. J'ai préparé pas mal de matériel… mais à cinq bornes de chez moi, un gros chien traverse un denier moment ! Il n'a pas trop aimé notre rencontre, ma Fiesta non plus : capot plié en "V" vers l'intérieur, radiateur nase et un phare en moins. Comme le chien n'a pas de collier, me voilà gros-Jean-comme-devant. L'assurance me conseille de faire les hameaux alentour. J'emprunte donc la voiture de Laurent et me retrouve à trimbaler un cadavre de chien de maison en maison. Je finis par retrouver les propriétaires qui ne pleurent pas : "Il ne valait rien aux bêtes !". Ça coûtera tout de même 11000 balles (francs !) à leur assureur… et un aller-retour à Lionel pour venir me chercher - ramener.

Mauron - Mardi 9 juillet 1991

Mauron - Mardi 9 juillet 1991

En mai, Véro (ma copine du tabac) se pointe pour quelques jours avec son homme et ses deux enfants. A peine descendue de voiture, elle se précipite pour placer nos bibelots en hauteur et dégaine de sa poche une série de cache-prise. Il faut dire que son aîné (4 ans) est un terrible ! Nous profiterons tout de même de quelques belles journée ensemble.
Le 21 juin, Band à Part joue aux Seychelles à Vannes. Notre répertoire est maintenant assez fourni et au point, je trouve.
Après notre concert commun (nous faisons la première partie de "Y'a pas d'lézard" à Mauron début juillet), nous partons tous les deux rendre une petite visite à Chris qui vit à Bordeaux, après un petit passage par le Futuroscope de Poitiers et la dune du Pyla. Souvenir sympa de "la tour de Montaigne" qui me donnera des années plus tard l'envie de m'intéresser de plus près au bonhomme.
En août, Chef nous embauche tous les deux pour un camp d'ados au Portugal, avec "Sylvain-au-poireau" qui est tout fou d'être bientôt père ! Un soir, en coursant des filles qui tentaient de découcher (dont celle de Chef !), il se prend une chaîne au niveau des tibias et une belle gamelle : plus de peur que de mal mais c'est la première fois (et la seule dans mes souvenirs) que je vois Chef se fâcher comme ça. Porto, Lisbonne puis l'Algarve. Un midi à Culatra (petite île en face de Olhão, pas très loin de Faro), notre équipe se fait des sardines dans un petit resto en plein cagnard… et en sort un peu émue (mais pas qu'à cause de la chaleur). Sur la route du retour en France, Sylvain apprend que Linda a perdu le bébé. Gros coup de blues

Ma boîte à tee-shirt dont je ne sais plus de quand elle date (2000-quelque-chose ?)

Ma boîte à tee-shirt dont je ne sais plus de quand elle date (2000-quelque-chose ?)

En septembre, j'ai l'occasion de prendre le "poste de soutien" : depuis le départ de Martine, nous craignons chaque année qu'il saute faute de titulaire diplômé. Je m'occupe essentiellement d'élèves de CP (promo gratinée !) dont Frédéric, petit bonhomme attachant qui me laisse encore aujourd'hui des souvenirs émus (même s'il a 37 ans !).
Je ne le sais pas encore mais ne plus être titulaire sera ma chance de me rapprocher plus vite de Lorient.

Cette année-là #30 : 1991

Adieu, monde cruel ! - Bill Watterson
L’Amour, la concierge - Dupuy  Berberian
En avant, tête de thon ! - Bill Watterson

Les répétitions de Band à Part se passent désormais le vendredi soir dans la salle polyvalente de mon école, alors adieu le volley !
Notre son s'améliore, on a investi dans une sono, une basse et une batterie-percus électronique (SPD8, que je me ferai voler dans ma cave en… 2006 ?). Nos morceaux commencent à ressembler à quelque chose de plus abouti, mais MAD souffre un peu que Béa et moi (surtout) lui imposions des arrangements et des harmonies qui perturbent son chant et son jeu de guitare.

Cette année-là #30 : 1991

Le silence des agneaux - Jonathan Demme
Delicatessen - Marc Caro & Jean-Pierre Jeunet
Thelma et Louise - Ridley Scott

A Prague, j'ai acheté (pas cher) le dernier disque de Sting au magasin Popron. Je suis très fan de ce gars-là depuis 1985 (et même du temps de Police, avant) et le resterai jusqu'en 1999. Tout comme Joe Jackson (qui sort aussi "Laughter and lust" en 1991), il a un sens musical incroyable et cette faculté de revisiter ses propres morceaux et d'en faire une version complètement différente mais toute aussi bonne que l'originale.
J'écoute aussi toujours Daho ("Paris ailleurs"), Matt Bianco ("Samba in your casa") et Dire Straits ("On every street"). Et grâce à Laurent, encore, je découvre Davy Spillane ("Pipe dreams") et l'incroyable groupe Raoul Petite ("C'est sûr si t'assures c'est pas dur") au groove d'enfer et aux paroles tordantes, même pour moi qui ne suis pas très attaché aux textes.

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