street art & graffiti

Bon, on avait une occas' d'y retourner alors go. Mais à peine plus d'un an après la fois précédente, peu de réelles nouveautés derrière les remparts. Je retrouve avec plaisir les mosaïques de Mifamosa, les personnages multicolores de Touboulik, les drôles d'animaux de Codex Urbanus, les petits "pélerins" de wall.lilo, les messages semés par la Dactylo, les collages des Lilliputiens de Radical Playground…

Je retrouve aussi quelques réalisations très énigmatiques de M.D. (Michael Delgay) dont je n'avais vu d'autres exemplaires qu'à Pontivy en août 2021, et dont je parierais qu'elles n'étaient pas là l'an dernier.

Près de TATA BZH, autre nouveau venu sur Saint Malo : Horss, qui a collé plusieurs petits cadres photos semblables à ceux qui que j'avais découverts à Lorient en juin 2023.

"Les Trottoirs", nous les avons croisés à Vannes, Bordeaux, Paris et Porto mais pas ici. Bon, après, il faut avoir le nez sur ses godasses…

Nous avons aussi retrouvé ce rhinocéros intrigant (et toujours anonyme) et plusieurs de ses nouveaux frères…

Autre retrouvaille, Coralie LR dont nous avions admiré quelques pochoirs à Nantes et Rennes.

Quant à Agathon, je n'avais pas remarqué celui-ci en 2023, mais il est vrai que cette fois, j'ai scrupuleusement noté sur le plan pour pouvoir arpenter TOUTES les rues !

"Pinon sur Rue", pseudo de l’artiste Nicolas Pinon et auteur du "semper fidelis" toujours en place.

Près d'un autre collage de wall.lilo, beau portrait par STN, artiste belge.

Avant d'en terminer avec l'intra muros, série de "petites" choses anonymes…

Et puis LA découverte de ce séjour : La Paimpolette, qui a semé son couple marin en phase de désintégration un peu partout. J'aime bien le graphisme mais elle aurait pu y adjoindre un peu plus de texte, humoristique ou poétique.

Allez, il est temps (au prochain chapitre !) de sortir des murs !

Vendredi 26 avril, à peine rentrés de Saint Malo (épisodes à venir), nous repartons pour la Cité de la Voile : sous la houlette de la Galerie Jumble, Raf Urban est en train d'y réaliser un pochoir géant en hommage à Eric Tabarly.

Il a déjà bien avancé mais le vent semble lui poser quelques soucis de maintien de pochoir. Il ne me sollicite pas cette fois : il a un assistant.

Moi, c'est plutôt la foule qui me gêne : une course de bateaux doit partir dimanche, les gens se pressent pour admirer tout ce plastique flottant. Alors je fuis : je reviendrai voir le résultat achevé plus tard au calme.

Nous partons donc vers l'arrière de l'ancienne base sous marine à la recherche de nouveautés. Pas grand chose, alors je me risque à un peu d'urbex à l'étage. Jean Moderne alias RCF1 est passé depuis longtemps sans doute et a semé de nombreux fantômes.

J'aperçois aux côtés de l'un deux un graphisme caractéristique de Toe24.

D'autres sont passés mais comme ils n'ont pas signé, impossible de mettre des noms. Juste ce "Planet X" déjà repéré ailleurs au port.

C'est tout de même l'occasion de prendre des photos d'en haut.

Redescendu, je fais consciencieusement le tour. Ce poisson coupé en deux m'a l'air récent mais anonyme lui aussi.

A côté du beau portrait par Kaz et du piaf de sa stagiaire Miya, un certain Bistoufly a laissé parler son cœur.

J'achève le tour sans nouvelles découvertes. Ce n'est qu'en revenant vers la voiture que je tombe sur cet autre collage par Artjean13…

… accompagné d'une "Moumou" de Mr. Cap's (alias Aéro Søl alias Denis).

Passage "obligé" par les rues du port, et nouvelle production de Snob(e) et Deck

Arrêt obligatoire au centre ville : Maštabilo y a collé un "Dante" quelque peu rock'n'roll près de mon pochoir fétiche. Je pense pour une fois à lui adjoindre un des goélands que je trimballe dans mes poches.

Le Lundi 29, nouveau passage éclair au centre : après son "Tabarly", Raf Urban est venu réaliser un autre beau pochoir plus rapide rue de Liège.

Et pour clore ce mois d'avril, je profite d'une expédition à la poissonnerie du port de pêche pour retourner voir à la Cité de la Voile. Il fait gris et venteux, au moins je suis tranquille !

Arrivé par l'arrière, je reconnais un pochoir identique à celui du centre.

Et il est temps d'admirer le portrait de Tabarly achevé.