My song : "Walk on the wild side" - Lou Reed - 1972

Récemment, - Attention ! Pour moi, "récemment", ça veut dire "moins de dix ans" ! - , récemment donc, j'ai emprunté à la médiathèque un documentaire sur l'enregistrement de "Transformer". Et dans cette chanson, il y a deux basses ! Une électrique, et une contrebasse, ce qui donne cette ambiance si particulière… mais le savoir n'a rien changé au plaisir que je prends à son écoute !
Ça commence "cool" : basse(s), guitare sèche, puis la batterie (rythme de "train"…), et enfin la voix. Puis le chœur féminin ("doop-dooloop…!"), et les tenues de violons. Une chanson "cool", jazzy, un vrai slow comme on les aime quand on a quinze ans ! Avec en apothéose ce solo de saxo baryton. (J'ai chambré Bernard un temps, avec ça.)
Un jour - moins récemment ! -, j'avais lu ou entendu un truc sur les paroles. Moi, comme d'hab', je faisais sans.
Cette chanson a bien dû être interdite de radio ! "Même en France, tu crois ?" Ça, je ne sais pas : cherchez vous-mêmes !
"The wild side", le côté… sauvage ?
"... and then he was a she...", "...in the backroom, she was everybody's darling"…
Transexuels, prostituées, drogués, les personnages sont, comme on dit, "hauts en couleurs", dans l'entourage d'Andy Warhol !
Et puis il y a cette phrase : "But she never lost her head, even when she was giving head."
"Ah ! Elle ne sait plus où donner de la tête ?" Possible, mais enrichissez donc vos connaissances en anglais !
N'empêche, cette mélodie lancinante m'accompagne depuis plus de quarante ans, et elle n'a pas vieilli d'un poil, elle ! les instruments, la voix de Lou Reed, les chœurs : tout est parfait, et même au premier degré, sans s'occuper du texte. Forcément, sinon comment expliquer ce succès planétaire ?
La musique est plus forte que les mots, mais ça, il y a déjà longtemps que j'en suis persuadé !